
Protection alternative des cultures
Une nouvelle époque pour l'agriculture
Le monde agricole est entré dans une nouvelle ère, celle de la moindre utilisation des pesticides, boosté par une prise de conscience de la société et des pouvoirs publics, avec un slogan « produire mieux, avec moins ». Les attentes sociétales et réglementaires sont fixées. L’objectif, de réduire l’utilisation des pesticides représente l’ambition du Plan Ecophyto, institué dès 2008 à la suite du premier grenelle de l’environnement. L’agriculture intensive à grand recours de pesticides est remise en cause et connait désormais un tournant, celle de la recherche de l’efficience en apportant la juste dose au bon moment.
Les phénomènes de résistance des phytopathogènes
Les phytopathogènes peuvent annihiler les défenses des plantes, et notamment la toxicité microbienne des phytoalexines produites par ces dernières, en développant des mécanismes de résistance s’exprimant par différentes voies de signalisation comme celle de la CWI (Cell Wall Integrity) ou de l’UPR (Unfolded Protein Response). Ces mécanismes de signalisation, bien identifiés, se caractérisent notamment par leurs principaux effecteurs, les protéines PKc (CWI) et IRE1 (UPR).
Développements d'alternatives
Le développement de ce type d'inhibiteur est prometteur car les voies UPR et CWI, en tant que cibles potentielles des antifongiques, ont été négligées jusqu'à présent. Ce projet propose pour la première fois l’évaluation des effets des régulateurs d’IRE-1 et/ou de PKc sur le contrôle des maladies des plantes. La stratégie vise à appliquer des doses non fongicides de régulateurs et à promouvoir l'effet synergique avec les composés naturellement produits par la plante. Comparés aux produits synthétiques l'un des avantages considérables des produits naturels (PNs) - ainsi que de leurs analogues structuraux - réside dans leur chimiodiversité unique.
Projets associés
